Quand la saison est là, êtes-vous en rupture de stock ?

Une chaîne d’approvisionnement transparente et conforme devra constamment se prémunir contre les éléments corrompus, se conformer aux stipulations mondiales relatives à l’environnement, à l’égalité des sexes et aux pratiques de travail, faire le point sur les risques de conformité ainsi que contrôler et certifier les processus et les personnes.

Même si les économies africaines poursuivent le libre-échange — la zone de libre-échange continentale africaine est devenue opérationnelle au début de l’année 2021 — des obstacles à un commerce harmonieux subsistent. Les barrières non tarifaires, telles que les formalités administratives et les difficultés de dédouanement, ralentissent les chaînes d’approvisionnement et augmentent les frais généraux.

Pour stimuler l’essor du commerce intracontinental, le développement et l’expansion des réseaux routiers et ferroviaires seront essentiels. Les infrastructures actuelles de l’Afrique sont largement insuffisantes pour répondre aux besoins de sa croissance. Les gouvernements, les décideurs politiques et les organismes d’aide devront redoubler d’efforts pour que les chaînes d’approvisionnement puissent traverser le continent.

Les formalités administratives restent très présentes dans les bureaux africains, notamment lors des procédures douanières, ce qui retarde la circulation des marchandises, augmente les frais généraux et encourage la corruption. Le passage aux technologies numériques peut atténuer ces pratiques.

Les perturbations des chaînes d’approvisionnement étant de plus en plus fréquentes, les écosystèmes numériques qui garantissent une visibilité de bout en bout sont apparus comme un moyen de pallier les incertitudes logistiques. L’adoption de ces technologies sera essentielle au bon fonctionnement des chaînes d’approvisionnement.